Danse, flamenco et musique espagnole : Embarquement immédiat pour l’Andalousie ! À l’heure bleue, quand la chaleur s’apaise, apparaissent dans le clair-obscur du soir une robe, une guitare et deux chaises. Lucía La Bronce défend l’essentiel du flamenco qu’elle accorde à son insouciante jeunesse. D’abord féroce et furieuse, puis ondulante et douce, presque vaporeuse, l’incandescente danseuse du ballet de Séville magnifie la percussion. Les poignets s’ourlent, le corps se cambre, les talons frappent au sol… Dans un dialogue subtil avec les quatre musiciens virtuoses (Inma « La Carbonera » et Manuel Pajares au chant, Daniel Mejía « El Carqui » à la guitare et Andrej Vujicic à la percussion) passant par toutes les palettes d’émotions, en robe à pois ou à paillettes, elle irradie. Imprévisible comtesse aux pieds nus, jupe retroussée sur les chevilles, l’espiègle bailaora entre avec Recóndito, sa première création, dans la cour des très grands.
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