Danse: Vespérale et lumineuse, la nouvelle création de la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker — en complicité avec son compatriote Radouan Mriziga — touche à une forme de perfection chorégraphique. Le silence qui ouvre Les Quatre Saisons de Vivaldi qu’ils revisitent ensemble cède la place à la version déchirante de la violoniste Amandine Beyer de cette partition iconique. Puisant dans le terreau riche et organique de toutes les danses, les quatre interprètes tissent un dialogue subtil entre mouvements et musique : une osmose où les corps épousent parfaitement les notes. Tout est juste, précis, vibrant. Une respiration commune s’installe, un équilibre fragile et puissant à la fois. Œuvre traversée de grâce, la pièce célèbre la beauté du vivant, l’énergie du renouveau et la promesse d’un printemps exaltant.
Au théâtre Louis Guilloux
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