Louise et son fils Roger, Thérèse et son chien, Joseph qui danse sans cesse… Tandis qu’il enregistre ces personnes âgées dans un EHPAD de Tréguier, sur les traces de chanteuses et chanteurs bretons traditionnels, porteurs d’une culture en voie d’effacement, Christophe Le Menn, alias Krismenn, apprend la mort de sa grand-mère paternelle. Cette information fait l’effet d’une déflagration dans le cœur du rappeur, beatboxer et comédien. Et pour cause : il ne la connaît pas. Né de père inconnu, le Brestois revendique jusque-là une autre filiation : celle de la gwerz et du kan ha diskan. Commence alors un voyage initiatique, une enquête dans laquelle l’artiste interroge les secrets des générations passées, ausculte le poids des non-dits, des tabous, le manque. De bout en bout, la musique porte ce seul en scène autobiographique et sensible, pour que les fantômes l’entendent, quelle que soit leur langue.
La représentation du jeudi 13 novembre sera interprétée en langue des signes française (LSF)
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